vendredi 3 avril 2015

[Clips du Vendredi] Sigur Ros et Coil

Oui, rien qu'aux deux noms, vous aurez compris que je suis en panne d'inspiration.
Pas trop le temps aujourd'hui, je prépare un spécial Japon pour une prochaine fois, donc en attendant, je m'appuie sur mes deux plus grands pourvoyeurs d'émotions musicales.
 
Face Claire - Sigur Rós - Olsen Olsen

J'ai découvert Sigur Rós dans l'avion en rentrant d'un voyage inoubliable en... Islande, mélancolique à l'idée de quitter ce magnifique pays, en survolant de nuit Manchester (tapissé de lumières) et avec une récente de peine de cœur :p. La musique n'était autre que Glosoli. J'en ai versé une larme. Depuis, la moindre note de Sigur Rós ou la moindre image de l'Islande me fait frissonner. Si vous me mettez les deux à la fois, je fond. C'est ce que je vous propose.

Face Sombre - Coil - Are You Shivering?

Difficile de décrire ce que représente Coil pour moi. Ce groupe est en grande partie responsable de ma sortie du monde du Metal, et c'était pas gagné. Pendant 4-5 ans, j'en écoutais en boucle, j'allais à chaque concert parisien. J'adorais les ambiances sombres, malsaines qu'il dégageait (je ne suis pas dépressif pourtant), cette musique me procurait des flots d'émotions incroyables qui rendaient fades toutes autres musiques. Et puis j'ai découvert Coil. Écouter un de leur album, et ce Musick to play in the dark en particulier, qui porte tellement bien son nom, et j'ai réalisé qu'ils procuraient le même genre d'émotion, mais en mieux. A écouter la nuit, toute lumière éteinte, au casque. L'expérience est unique, difficile, dérangeante, troublante, mais terriblement intense. Ulver par l’intermédiaire de qui j'ai découvert Coil, ont retenté l'expérience avec le fabuleux Perdition City, mais plus musical, cet album ne va pas si loin dans son idée. Musick to play in the Dark prend directement aux tripes, font ressurgir des émotions profondément enfouies. On l'écoute dans un état second, et lorsque l'album est terminé, on est pas réellement sûr de ce que l'on a vécu, mais on s'en souviendra longtemps.

Face... dans la nuit mais sous un lampadaire... - Ulver - Lost in Moments

J'en parlais, les voici, Ulver et leur Perdition City, un album à mi-chemin entre le Musick to play in the Dark de Coil et Dead Cities de Future Sound of London. Moins malsain que le premier, plus mélodique que le second, cet album est un pur bijou de... euh... electro indus jazzy, ou un truc du genre. Mon préféré en rentrant de soirée, la nuit dans une grande ville, dans les rues quasi vides, sous une fine pluie et un temps frais (oui, c'est précis comme conditions, mais c'est fantastique !). Comment ai-je découvert Ulver ? C'était un groupe de Black Metal à la base (si si je vous jure...). L'un des groupes les plus talentueux et créatifs que je connais.